1 Les incidents traités cette semaine

1.1 Mutualisation de sites

1.1.1 L’incident

Cette semaine, le CERTA a traité un incident concernant la défiguration silencieuse d’un site internet de l’administration. Seule une page a été ajoutée à la racine du site, donnant la signature de l’attaquant.

Après analyse des fichiers journaux, il est vite apparu que l’intrus n’a pas exploité de vulnérabilité du site de l’administration, mais d’un autre site sur le même serveur. Celui-ci hébergeait en fait une dizaine de sites Internet, dont l’un était vulnérable à des inclusions à distance de scripts écrits en PHP. Il est également apparu qu’un autre site de l’administration se trouvait sur le même serveur.

L’utilisation d’un shell php via cette inclusion a donné à l’intrus la possibilité de modifier tout le contenu web, puisqu’il obtient alors les droits de l’utilisateur en charge du service web.

Si cet incident ne sort pas de l’ordinaire, le CERTA tient toutefois à rappeler qu’il est recommandé de choisir des solutions d’hébergement non mutualisé, surtout si l’on ne maîtrise pas le serveur en question. Cela peut poser de nombreux problèmes, notamment de disponibilité (matériel non contrôlé), d’intégrité (cas de cet article), voire de confidentialité (bases de données communes).

Enfin, le fait d’avoir un site co-hébergé avec d’autres sur un même serveur peut être un obstacle face à la réponse aux incidents de sécurité informatique (obtention des fichiers journaux du seul site et non du serveur, par exemple), selon les clauses prévues par le contrat. La note d’information CERTA-2005-INF-005 (voir ci-dessous) donne plus de recommandations à ce sujet.

1.1.2 Documentation

1.2 Point de salut sans contacts

Cette semaine le CERTA a constaté plusieurs incidents relatifs à des hébergements de contenu malveillant sur des sites web. Une fois le contenu frauduleux constaté, l’une des premières étapes du traitement d’un incident est de trouver le moyen de contacter le responsable du site. Quand le site est celui d’un correspondant, le contact est relativement facile à trouver en passant par un annuaire interne, la chaîne fonctionnelle ou encore des contacts privilégiés.

Pour ces incidents, ce n’était pas le cas, et les seuls moyens de trouver un contact valide sont :

  • un contact présent sur le site web, dans le cas où ce dernier n’a pas été modifié par l’attaquant ;
  • le responsable du nom de domaine, mais plusieurs services sur l’Internet proposent de déposer un nom de domaine de manière anonyme ;
  • le propriétaire de l’adresse IP hébergeant le site, mais la base (RIPE par exemple) n’est pas toujours correctement renseignée.

La mise à disposition de ces informations peut présenter une source de nuisance (spam), mais il s’agit du seul moyen d’être averti le plus rapidement possible d’un incident de sécurité.

Concernant les données liées aux adresses IP françaises, la base RIPE, interrogeable par la commande whois, permet de définir plusieurs niveaux de responsabilité pour une même classe d’adresses IP. Ces informations se définissent dans les champs mnt-by, irt, person qui sont liées à des coordonnées permettant de trouver un contact en cas d’incident.

Le CERTA rappelle que ces données doivent être correctement renseignées et maintenues à jour. Il est également préférable de mettre des adresses électroniques et des numéros de téléphone génériques afin de garantir la pérennité des contacts en cas de changement ou d’absence du responsable.

1.3 Supports informatiques publicitaires : vigilance

1.3.1 L’anecdote classique

Un employé remet à un partenaire un objet publicitaire, par exemple pour présenter sa société ou comme signe de bonnes relations. Le modernisme, et peut-être un esprit de développement durable, font préférer un support informatique à un dossier papier. Cette semaine, une clé USB publicitaire a été remise à une administration. Avant la première utilisation, elle a été analysée : elle contenait un fichier contaminé par un virus. Ce virus, ancien et connu des éditeurs d’antivirus, a été détecté et éradiqué. La société qui utilisait ce support a bien entendu été informée de cette contamination.

1.3.2 Les variantes

Cette mésaventure s’était déjà produite avec des clés d’autres partenaires, issues d’autres fabricants. Elle se rencontre également avec des CD-ROM ou des DVD.

Ces objets publicitaires sont souvent réalisés par des sous-traitants, comme les bloc-notes ou les stylos à effigie. Le suivi revient à des services de communication extérieurs et non aux informaticiens ou aux correspondants directs. De ces faits, même si la société qui fait sa publicité est spécialisée en sécurité, le produit publicitaire ne bénéficie pas de la même rigueur que les productions internes.

1.3.3 Recommandations

Les supports amovibles, même neufs, même offerts par des partenaires « de confiance », ne doivent pas être utilisés sans précautions.

La connexion du support à un « sas » avant l’utilisation sur le SI permet de réaliser l’analyse du support et d’entreprendre les actions préventives ou correctives.

La désactivation de l’exécution automatique (CD-ROM, clés U3) est un préalable. Cette désactivation donne au moins le temps d’analyser le support et de réagir en cas de problème.

Un effacement et un formattage (remise complète à zéro) sont réalisables sur les supports réinscriptibles vierges (clés USB).

Une conversion de format (fichiers bureautiques) ou l’utilisation de logiciels alternatifs peut révéler des anomalies dans les contenus.

L’analyse antivirale est un moyen de dégrossir. Il ne faut cependant jamais perdre de vue les limites des antivirus.

1.3.4 Documentation

2 Nouveau portail gouvernemental sur la sécurité informatique

Le Secrétariat Général de la Défense nationale (SGDN) a ouvert, le 07 février 2008, un portail sur la sécurité informatique, à destination du grand public.

http://www.securite-informatique.gouv.fr

Il propose en particulier :

  • les dix commandements de la sécurité qu’il faudrait connaître et respecter ;
  • des fiches techniques apportant une information concrète et vulgarisée sur plusieurs sujets ;
  • des guides de configuration permettant de paramétrer correctement, de manière pédagogique, des logiciels et des systèmes d’exploitation ;
  • des sujets d’actualité relatifs à la sécurité informatique en général ;
  • des signalements de problèmes et de vulnérabilités sur des applications grand public ;
  • des modules interactifs d’autoformation pour approfondir des connaissances sur la sécurité informatique. Trois sont actuellement disponibles, sur l’authentification, les mots de passe et la politique de sécurité (PSSI).

Un logiciel de sensibilisation et de « premier diagnostic » devrait être prochainement disponible.

Ces initiatives, faites en collaboration avec plusieurs partenaires, visent, conformément aux décisions du comité interministériel pour la société de l’information du 11 juillet 2006, à développer la sensibilisation et l’information du public en matière de sécurité informatique et sur l’internet.

3 L’indexation et le « spamdexing« 

Les sites se sont multipliés tant et si bien que l’originalité ne suffit plus depuis longtemps pour être visible sur la toile : la popularité et la visibilité s’appuient sur un système d’indexation, i.e. être dans les premières réponses proposées par les moteurs de recherche. Le principe de base pour catégoriser une page repose sur l’URL, les mots clés, le contenu et le nombre de liens la pointant.

Des sites abusent de ces moyens pour améliorer leur classement. Certains appellent cela le spamdexing (contraction de spam et index). Ils créent par exemple des URL « à rallonge » qui contiennent beaucoup de mots clefs, plus ou moins en relation avec le contenu de la page, parfois pas du tout. Plusieurs de ces longues adresses virtuelles peuvent être créées, ne faisant que rerouter vers une seule et même page affichable dans un navigateur.

Par exemple, le site SiteEnSecurite.tld pourrait essayer d’augmenter son score de référencement en créant l’adresse suivante, qui pointerait vers sa page d’accueil :

http://SiteEnSecurite.tld/informations_securite_malware_ssi_virus_vulnerabilite

Mais SiteEnSecurite.tld pourrait aussi essayer d’élargir son champs de référencement en créant :

http://SiteEnSecurite.tld/haricot_salade_chou_carotte_endive_lentilles

Si la première adresse est justifiable, le sujet étant respecté même si la page n’existe pas, la seconde serait clairement du spamdexing. Le lecteur comprendra bien sûr que dans les cas visibles actuellement sur l’Internet, les thèmes ne sont pas ceux du monde végétal.

Beaucoup d’autres méthodes existent et sont de plus en plus détectées par les moteurs de recherche qui n’hésitent pas à prendre des mesures draconiennes en choisissant de ne plus référencer les pages en question.

En tant qu’internaute, les premiers liens retournés par les moteurs n’étant donc pas forcément légitimes, il ne faut pas cliquer dessus par défaut, et il ne faut pas utiliser les options activant la redirection automatique vers la première adresse retournée. Un comparatif des résultats retournés par plusieurs moteurs de recherche peut également être utile.

Il s’agit du 5ième commandement présenté sur le nouveau portail sur la sécurité de l’Internet :

Ne pas cliquer trop vite sur des liens

Documentation

4 Utilisation de XMLHTTP sur un serveur web

Des serveurs web offrent parfois la possibilité d’utiliser la fonctionnalité XMLHTTP afin de communiquer entre serveurs. Cette fonctionnalité qui était à l’origine prévue pour les communications client/serveur repose sur les bibliothèques MSXML et WinHTTP lorsque celles-ci sont mises en oeuvre par Microsoft. Des informations ont été publiées cette semaine détaillant un détournement de cette fonctionnalité via des scripts spécialement conçus. Ce détournement permet l’envoi au client d’informations concernant le serveur ayant exécuté ces scripts mais également d’effectuer un rebond via ce serveur afin d’atteindre d’autres machines du réseau interne. Les conséquences peuvent être très nombreuses et dangereuses pour une entité permettant à son serveur web de se connecter à d’autres machines présentes sur le même réseau.

Le CERTA tient donc à rappeler les règles suivantes afin de limiter les risques d’exploitation de ce détournement de fonctionnalité :

  • filtrer les flux sortant des serveurs ;
  • utiliser de ServerXMLHTTP qui est apparu dans la version 3.0 de XMLHTTP. Cette classe a été spécialement créée afin de mettre en place des communications HTTP entre serveurs et limiter les fonctionnalités et donc les impacts de celles-ci sur les systèmes ;
  • placer les serveurs web dans une DMZ dédiée afin qu’ils ne puissent communiquer avec d’autres types de serveurs.

5 Les inclusions de fichiers à distance

L’incident mentionné dans la première section de ce bulletin a trait à l’inclusion de fichiers à distance sur un site vulnérable écrit en PHP. Le CERTA a publié l’an dernier la note d’information CERTA-2007-INF-002 concernant les bonnes pratiques liées au langage PHP.

http://www.certa.ssi.gouv.fr/site/CERTA-2007-INF-002/

Une méthode « classique » d’attaque des serveurs consiste à profiter d’une vulnérabilité PHP, soit intrinsèque aux modules tiers utilisés, soit directement liée au développement du site, afin d’interpréter du code malveillant sur le serveur.

Cette méthode permet alors plusieurs actions :

  • modifier l’aspect visuel de la page : on parle alors de défiguration ;
  • insérer du code malveillant, qui sera interprété par les navigateurs des visiteurs du site ;
  • utiliser le site comme relais ou moyen de stockage de données ;
  • insérer des scripts permettant d’exécuter des actions sur le serveur (remote shell) ;
  • envoyer des courriers non sollicités depuis le serveur ;
  • etc.

Une inclusion peut être de différentes formes. En voici un exemple :

<?php
        $page=$_GET[‘page’];
        include($page);
?>

La variable est ici explicite (« page »), mais peut être plus incidieuse.

Les mesures classiques s’appliquent pour éviter de telles inclusions. Les éléments périphériques, dont le pare-feu, doivent s’assurer que le serveur n’émet pas de requêtes vers un site tiers, sauf éventuellement une liste bien définie et un flux déterminé.

Le serveur doit être également vérifié, avec des tests d’intégrité réguliers, et le code PHP doit faire l’objet de certains contrôles. Dans le cas où l’inclusion concerne des fichiers locaux, l’exemple suivant peut intégrer un contrôle de la forme :

        if(file_exists($filename)) {
                include($filename);
        } else {
                include(‘index.php’);
        }

Ce simple test permet déjà de vérifier si le fichier à inclure existe. Dans le cas contraire, il inclut une page par défaut.Ce test ne suffit bien sûr pas, car il reste toujours possible d’inclure des fichiers locaux normalement non atteignables (fichiers journaux par exemple) ou des instructions PHP directement interprétées. Plusieurs contrôles sont donc nécessaires.

D’autres exemples ont été publiés dans le bulletin d’actualité CERTA-2007-ACT-003 du 19 janvier 2007.

La difficulté majeure consiste à bien identifier toutes les variables pouvant être exploitées, tout comme « page » dans notre exemple. Une autre méthode complémentaire de l’analyse du code consiste donc à observer les journaux de connexions au site, à la recherche d’entrées de la forme :

http://MonSite1.tld/index.php?page=http://MonSite2.tld/includeCode.gif?

Le lecteur comprendra donc qu’il peut être utile, dans l’analyse des journaux du serveur Web, de partir à la recherche de telles requêtes.

Cela peut se faire sous forme d’expressions régulières, comme par exemple sous Perl :

cat Fichier_Log | cut -f10 | perl -ne ‘print « $1 $2 $3\n » if
        /(.*)\?(.*)=(http|ftp|https):\/\/(.*)/’ | sort -u | tee Resultat.txt

Chacune de ces lignes est à analyser en fonction du code de retour HTTP (exemple : 200). Il faut alors se reporter directement au code associé à la variable permettant l’inclusion pour s’assurer que celle-ci filtre correctement les paramètres qui lui sont adressés. Il faut également refaire des tests similaires si les journaux laissent apparaître d’autres tentatives d’encodage pour le caractère « ? », comme sa valeur hexadécimale %3F.

Cet exemple est anecdotique et la ligne de commandes n’est pas universelle. Cet exemple est loin d’être abouti et complet, mais il permet de valider deux points distincts :

  1. l’analyse de journaux permet d’identifier les requêtes agressives à destination du site ;
  2. l’analyse des journaux est un moyen complémentaire d’audit pour identifier les variables particulières qui peuvent être accessibles par des requêtes externes.

6 Les serveurs DNS racines se mettent à IPv6

6.1 Les faits

Le 04 février 2008, de nouvelles entrées de type AAAA ont été appliquées à certains serveurs DNS racines. Il s’agit d’intégrer les adresses IPv6 des serveurs, maintenant accessibles par ce protocole réseau.

Les entrées sont donc les suivantes à la date de rédaction du bulletin :

Autorit�                Adresse IPv6            Pr�fixe
A.ROOT-SERVERS.NET      2001:503:ba3e::2:30     /48
F.ROOT-SERVERS.NET      2001:500:2f::f          /48
H.ROOT-SERVERS.NET      2001:500:1::803f:235    /48
J.ROOT-SERVERS.NET      2001:503:c27::2:30      /48
K.ROOT-SERVERS.NET      2001:7fd::1             /32
M.ROOT-SERVERS.NET      2001:dc3::35            /32

Les mises à jour de la liste complète des adresses (IPv4 et IPv6) des serveurs racines sont accessibles par les liens réticulaires suivants :

        ftp://rs.internic.net/domain/named.root (serveur g�r� par VeriSign
        ftp://ftp.internic.net/domain/named.root
        http://www.internic.net/zones/named.root (serveur g�r� par l’ICANN)

Les signatures des fichiers téléchargés sont également disponibles dans les répertoires associés.

Dans le cas par exemple de Microsoft Windows Server 2003, le fichier équivalent, contenant les informations des serveurs racines se trouve par défaut dans :

        C:\winnt\System32\DNS\cache.dns
Ce fichier se trouve sous Bind par défaut dans :
        /var/named/named.root

6.2 Des effets ?

Cette mise à jour peut avoir des effets secondaires. Les calculs sont simples : le RFC 1035 stipule que les paquets UDP ne doivent pas avoir de données DNS excédent une taille de 512 octets. Or chaque entrée AAAA occupe une taille de 28 octets dans la trame DNS, donc il faut prévoir, dans le cas d’une simple mise à jour de la liste complète des serveurs (ce qui porte le nom de priming) au minimum 811 octets de réponse.

Ces informations concernant l’adresse IPv6 des serveurs racines sont visibles dans la section additional records des données de réponses DNS.

La seule difficulté est ainsi le dépassement des 512 octets initialement prévus. Pour répondre à ce problème, il est possible d’utiliser l’option particulière EDNS0 détaillée dans le standard RFC 2671. Elle consiste à étendre le champ de réponses RR, ou resource records. Cette option a été normalisée en août 1999, et est mise en oeuvre dans BIND depuis sa branche 9. L’ICANN a cependant effectué plusieurs processus de tests avant d’autoriser l’ajout des adresses IPv6 aux serveurs racines. Les conclusions de ces tests sont disponibles et publics.

Il est dit en particulier :

« The results indicate that « modern day » (post 2000) DNS products used as recursive name servers are able to bootstrap when AAAA records are present in the root hints or equivalent configuration data. »

Il semble effectivement que la plupart des serveurs et des systèmes d’exploitation tolèrent le type AAAA, et savent manipuler l’option EDNS0. Cela est beaucoup moins évident pour les équipements voisins qui filtrent et interprètent les trames : pare-feux, routeurs, sondes de détection d’intrusion, analyseurs de trafic, etc.

Il faut également avoir conscience que la présence (ou absence) d’une telle option peut modifier les résultats retournés. Par exemple, avec l’outil dig, le paramètre +bufsize= permet de préciser dans l’option EDNS0 le nombre d’octets possibles pouvant être retournés sans gêne dans la réponse.

Il est intéressant de comparer les deux requêtes suivantes (le choix du serveur f.root-servers.net est ici arbitraire) :

labo.labo$ dig @f.root-servers.net ns

(…) # deux enregistrements AAAA pr�sent�s : serveurs racines A et F ;; MSG SIZE rcvd: 492

labo.labo$ dig @f.root-servers.net ns +bufsize=800

(…) # six enregistrements AAAA pr�sent�s : serveurs racines A, F, H, J, K, M ;; MSG SIZE rcvd: 615

La première requête peut être répétée plusieurs fois. Les mêmes résultats seront systématiquement retournés. Cela signifie que l’équité concernant la distribution des requêtes vers les serveurs racines n’est pour le moment pas assurée avec IPv6.

6.3 Recommandations du CERTA

L’ICANN a entrepris sa migration vers IPv6 ; les administrateurs doivent prendre des décisions.

Le CERTA a publié la note d’information CERTA-2006-INF-006 à ce sujet. Celle-ci précise, en particulier, qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle de ne pas être concerné par IPv6. Les nouveaux protocoles associés doivent être maitrisés et la politique de sécurité doit prendre compte ces derniers (politique de filtrage, politique de désactivation des piles protocolaires dans les configurations, etc.).

Il s’agit ici d’un cas concret de décision et d’action :

  • si la migration vers IPv6 n’est pas envisagée, il est important de vérifier que les fichiers de configuration n’incluent pas ces nouvelles modifications (en particulier les distributions des systèmes d’exploitation à venir ainsi que les mises à jour de celles actuelles).
  • si la migration est planifiée, alors il faut mettre à jour l’adressage des serveurs racine et s’assurer que les éléments périmétriques déployés peuvent gérer correctement ces changements, en particulier des requêtes et réponses de type AAAA et des trames dont les données DNS dépassent 512 octets au moyen de l’option EDNS0.

6.4 Documentation associée

Rappel des avis émis

Dans la période du 28 janvier au 03 février 2008, le CERT-FR a émis les publications suivantes :


Durant la même période, les publications suivantes ont été mises à jour :